30 août, 23:09

29 août, 0:30

Cet article sera sans doute le dernier de ce cowblog qui, sans photo, devient un déchet. Ces journées étaient parfaites. Le départ est proche, beaucoup de nouveaux sourires m'attendent, j'ose espérer que cette année sera formidablement bien réussie. Je ferai tout pour... Mon corps, lui, en revanche, a décidé d'exprimer tout le stresse qu'il pouvait, mon pauvre visage souffre de sécheresse et d'exéma. Ma peau se tord, tire sur les noeuds de ma vie, sur mes éventuelles inquiétudes, de la future collocation avec moi-même. De tout cet ordre a remettre, inlassablement, de cette attente interminable d'un tout petit coup de téléphone, d'une discussion construite avec mon homme, pour savoir quel est le chemin à prendre. Mon choix me fait peur, je ne veux pas le perdre, mais c'est le risque à prendre pour le garder. Je ne veux pas tout gâcher, notre histoire comme les belles années qui s'annoncent, je souhaite être sur la même longueur d'ondes que lui. Pour me faire patienter, j'ai donc décidé d'enrichir ma culture personnelle d'expériences diverses, de la perfectionner... Long travail et grand projet, juste pour être parfaite avec toi. Se sera une année-laboratoire. Je suis déjà en train de me tisser des millions de projets et je me demande, au final, si j'aurais le temps de tout réaliser. J'ai pour seul but concret d'aller jusqu'au bout de tout ce que je suis suceptible d'entreprendre, telle sera la phrase moraliste finale.


25 août, 0:07

La nuit ouvre les blessures qui restaient interdites. Tu es adroit, hein, le pire menteur que je n'ai jamais connu, j'applaudis, tu salis tout, tout, ce passé que j'essayais de sauver. C'est simple : je ne veux plus entendre parler de toi. Tu n'as plus rien à faire dans ma vie, j'aspire à plus de simplicité, de sincérité. Toutes ces qualités qu'il avait, qui ont pris le train. Pourquoi celui qui vous va doit partir, cette séparation non désirée. J'aime puissance mille et ça fait tellement mal. Tu me rappelles seulement son absence, tout ce gachis que tu as fait, et grâce auquel, au final, je l'ai trouvé.
Avec tous ces préparatifs de départ, toute cette agitation mentale parce que je me démène pour ne pas penser, je fais tout ce que je peux pour être bien là bas. Tout ce stresse qui commence à s'accumuler. Partir permettra de faire le vide, chaque retour dans cette ville m'asphyxie, cet air pollué de souvenirs et de douleurs, j'irai commencer ma vie ailleurs.

24 août, 1:16

Rendre tous ces gens heureux par votre simple présence, un moment à partager, quand un tout petit peu de votre temps leur fait du bien et vous redonne le sourire aussi, c'est un miracle, et c'est pourtant si facile. Elle m'a dit que j'étais forte, plus solide qu'elle, que j'avais compris comment me protéger, moi, et que j'y arriverai grâce à ça. Une famille on en a qu'une, je suis sortie d'auberge, je suis en âge de ne plus attendre, je n'attends plus je prends ce que j'ai à prendre, à quoi bon demander, on a le temps de voir passer des décennies si on espère toujours que ça vienne des autres. J'ai compris ça, j'ai compris que c'était une chance de pouvoir profiter de ces gens qui nous sont liés par le sang, avec qui je peux construire quelque chose. Ils me laisseront pas tomber, eux, jamais, ils m'aiment pour ce que je suis ou ce que je représente, je ne sais pas, le plus important c'est cet amour qu'on me donne et que je rends avec joie.
Et j'ai eu mon bonne nuit alors je peux m'arrêter là, et me perdre dans les méandres du sommeil.

22 août, 23:46

Je dois arrêter de croire que je dérange, toujours je pense que je dérange, et à force je deviens si discrète que les gens m'oublient. Ils pensent que je les fuis, que je les déteste et ainsi de suite, toutes ces pensées falsifiées et regrettables. Tout est de ma faute.
Je me prépare mentalement à l'année qui arrive, j'essaye d'affronter mes peurs, et comme d'habitude je me dis que j'aurais bien le temps d'y penser là-bas.
Rares sont les personnes que j'ai vu depuis que je suis rentrée, deux exactement, mais je me plais à rester chez moi, depuis le temps, et à faire croire aux autres que je suis encore ailleurs. C'est faux, j'ai simplement ni l'envie, ni le courage, j'attends que mes préférés rentrent de voyage. Il n'y a qu'eux que je veux voir.
Et j'essaye tant bien que mal de ne pas penser à toi. En vain. Si seulement on pouvait claquer des doigts et parcourir des millions de kilomètres en quelques petites secondes.

Je ne peux encore plus mettre de photos, j'en ai assez de vider le répertoire. Tant pis pour cette fois, de toute façon je déménage bientôt de journal-public-virtuel. Je ne sais même pas si quelqu'un vient encore lire tout ce débarras.

20 août, 0:31

Les cheveux dans le vent, dans la nuit, à sentir l'adrénaline de la vitesse, et toutes ces lumières. La moto dans Paris. Et vos beaux sourires, remuer tous ces souvenirs ne m'a rien fait, c'était comme lointain, cicatrisé, flou même, j'avais du mal avec notre chronologie. Mais j'ai aimé savoir comme tu savais mentir, mieux que je ne l'aurais cru, bravo. J'ai aimé mon escapade en solitaire, malgré les ampoules aux pieds, c'était magique. Je me sens l'âme d'une parisienne, même les gens me demandent des renseignements, je me marre. Je repars de ce séjour chez papa avec les yeux qui brillent, avec des millions de beaux souvenirs. Quel bel été, vraiment. Il ne faut pas que j'en parle au passé, j'ai encore tant de choses à faire avant la fin.
Tout était presque parfait.
Même si ce joli coeur me manque. Tu me manques.


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18 août, 0:51

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Je ne sais pas tellement comment écrire, ni pourquoi écrire. Sans doute pour évacuer cette infinie tristesse, sans doute aurais-je dû moi aussi barricader mes sentiments. Pour avoir moins de peine lorsque tu t'en vas, lorsque je sais que tu pars pour si loin, si longtemps. J'ose à peine imaginer l'avenir, les autres, nos petites vies qui tranquillement vont se faire, séparément, et peut-être se défaire l'une de l'autre. Je ne veux pas ça. Je veux me souvenir, de tout, et j'espère encore que des moments comme ceux là pourront exister de nouveau. Je refuse tout point final. Grande naïve, sûrement, stupide peut-être, ou complètement aveugle. Qu'importe. J'en ai connu d'autres des souffrances, pour une fois je verse des larmes au présent, pour quelque chose, quelqu'un qui en vaut la peine.
Je me rends compte que tout va si vite, les beaux moments sont si courts, on a beau profiter autant qu'on peu, attraper le bonheur à porter de main, tout faire pour retarder la fin, on a beau tout entreprendre pour tenter de le retenir, c'est comme de la fumée, entre les mains, déjà le présent s'évapore et vous n'avez plus que des souvenirs, sur lesquels vous pouvez toujours pleurer, ils ne reviendront pas. Parce que ça sera jamais plus comme avant. Peut-être que se sera encore mieux, mais qui peut nous le dire ? Tout pourrait être terminé, personne n'en saura rien, et toi comme moi ne voulons pas savoir. N'empêche que je sais, que la rentrée est toute proche, que ces vacances étaient fabuleuses, du début jusqu'à la fin, et que dans quelques jours elles seront déjà finies. On s'habitue vite à ce petit confort de vie, et avant même d'éprouver une quelconque lassitude il faut déjà le bouleverser, tout modifier ou presque, pour se recréer sans arrêt un univers qui nous est propre. Mais c'est ça, la vie. Le mouvement, les choix, les déceptions, des peines et heureusement, beaucoup de bonnes surprises.

16 août, 11:33

Toujours pas de photo.

C'était parfait. A l'exception que tu n'étais pas là. Tu m'aurais vue, avec mes yeux d'enfant, découvrir cette grande ville, traînée par ces gens formidables. C'était la centième fois pourtant, que je passais par là, mais chaque pas dans ces rues ressemble au premier. Même la pluie n'a pas réussi à éteindre toutes ces petites étoiles qui brillaient au fond des yeux, Paris est l'une des rares villes qui reste belle sous les trompes d'eau. N'empêche que c'était parfait. J'aime revoir toutes ces têtes si peu connues, ici tout est possible. Ils étaient beaux, tu sais. Toute la haine qui m'habitait je l'ai jetée. Parce que je l'ai détestée plus que tu n'en es capable. Et même si tu n'appelles pas, je n'arriverai jamais à te haïr autant qu'elle. Je pardonne tous nos manqués, je peux presque tout pardonner, je suis capable de tout, et j'espère encore que le téléphone sonne. Je sais que tu dors. Je sais aussi que ce n'est pas avec ma tête de mal réveillée qu'il faut que je te vois, qu'il y a du boulot avant tout ça. Avant les retrouvailles, avant de tester l'harmonie des battements de coeur, s'ils sont toujours liés, s'ils émettent encore un seul son.
 

10 août, 11:20

Mauvaise nuit, non, très mauvaise nuit, à rêver d'eux, et mon inconscient est clair comme de l'eau de roche, je sais très bien ce que ça veut dire. Je me suis réveillée fatiguée, lassée de tous ces jeux, un peu nostalgique mais surtout mal en point. Les cauchemars ne sont pas de tout repos. Déjà, parce que j'allais oublié d'aller voir un tel, alors que c'est la seule chose dont j'ai envie, et ensuite parce que l'autre ne voulait pas me laisser partir, j'ai même cru cette nuit qu'il allait me tuer. Bien sûr, tout ça n'est qu'illusion. Enfin, j'espère.
Sinon je ne peux encore plus mettre de photo, le répertoire cowblog est plein, et si j'en supprime ça fait des gros vides sur mon blog avec l'étiquette hideuse "le propriétaire du blog a supprimé cette image" nianiania. Bref. Je vais changer d'adresse de toute façon.
J'ai besoin d'air, d'une nouvelle aire.

7 août, 23:39

Finalement, je me demande si tu le prends si bien que ça, je veux dire, je crois que c'était ton orgueil qui parlait à ta place, parce que c'est toi, et toi tu n'es jamais vexé, même quand tu te fais devancer et qu'on prend ta place. Non, bien sûr, tu es intouchable. Je me demande si tu le prends si bien que ça, ou si j'aurais préféré que tu le prennes mal, tu aurais pu, pour une fois ça m'aurait fait plaisir, ça m'aurait prouvé que tu m'aimais sincèrement. Mais jusqu'au bout tu te tais, tu sors un "c'est cool" banal et dégoutant, un "c'est cool" de vainqueur, ou de mauvais perdant. Je ne sais même pas ce qui me prend, là maintenant, d'écrire encore des bouts de toi, alors que je n'en veux plus, je n'y pensais pas. Je t'avais même oublié, je ne guette plus aucun signe de ta vie, la seule chose qui m'intéresserait serait de savoir si tu l'as vraiment bien pris ou pas. Ca fait tout drôle, quand même, de tourner la page, sans une seule épingle au coeur, d'être heureuse de se dire c'est fini, j'abandonne la souffrance de t'aimer toi. De savoir qu'on en a un qui nous attend ailleurs, le nouveau pour qui on brûle, un qu'on aime mieux. C'est presque un soulagement, en fait tu vois, de l'aimer lui plus que toi. Même si cet amour est tout autant voué à l'échec, c'est tout aussi fort que le nous d'autrefois, peut-être mieux même.
C'est comme ça.

 

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