Comme un chateau de cartes, qu'on met deux ans à construire, et un léger coup de vent suffit à éradiquer le tout. Comme tu oublies vite. C'est fou, comme rien ne change, jamais. J'avais mis tellement d'ardeur à me convaincre que les gens restaient les mêmes, j'avais gardé une petite lueur d'espoir, je t'avais laissé la possibilité de contredire ce principe. Mais tous les espoirs sont vains. Ca aussi, j'avais oublié d'y croire.
Comme un chateau de cartes, qu'on met deux ans à construire, et un léger coup de vent suffit à éradiquer le tout. Comme tu oublies vite. C'est fou, comme rien ne change, jamais. J'avais mis tellement d'ardeur à me convaincre que les gens restaient les mêmes, j'avais gardé une petite lueur d'espoir, je t'avais laissé la possibilité de contredire ce principe. Mais tous les espoirs sont vains. Ca aussi, j'avais oublié d'y croire.
Et que je m'en vais danser avec les anges.
25 mai, 21:03
17 mai, 18:57
"J’arrive pas à dire, j’arrive pas. Une simple chose j’y arrive pas... c’est... c’est un petit truc qui va pas, qui se déclenche pas, je voudrais vous dire, oh j’aimerais tellement que ça s’ouvre là‑dedans, mais ça s’ouvre pas, y a rien qu’en ressort, jamais, rien de bon, là, que vous puissiez lire là, deviner, sentir en même temps, même avant moi là ce que je sens, me le dire, mais y a un truc, un sale petit machinchose qui se voit pas, qui bouche ou je sais pas, un petit grain qui vient tout dérégler, enrayer, je sais pas, j’y pense et je vois pas, vraiment, la mécanique à l’air, putain ce que j’ai l’air !
Incroyable on croit en me voyant, on se dit elle va bien, c’t’incroyable ce que cette fille‑là va bien, elle pétille de partout, on a envie de la mordre, elle est comment dire juteuse, c’est ça, coulante, belle gonflée, oh putain ce qu’elle est belle on se dit, alléchante, cette fille est alléchante de partout, de la pointe à la plante, aïe, aïe, aïe, on se dit, c’est pas vrai ?
C’est pas vrai. C’est le châssis ça, une carcasse, un drôle de châssis, je sais pas, je sais pas.
Parfois quand la nuit se fait plus longue que d’habitude et que je suis là comme une conne à m’engouffrer des bouts de pain avec du beurre, du beurre de cacao ou de cacahuète, à tout vider de partout les frigos, les boîtes d’oeufs pour faire l’omelette, à ronger des tablettes, à compter mes jours devant des boites froides, à tremper n’importe quoi dans la confiture, je me dis qu’il faut que je devienne grosse et grasse, comme ça, encore plus grosse, comme ça personne, plus personne ne me regardera plus, plus je serai grosse moins on me verra, drôle non ?
Je pourrais m’allonger tranquille, étendre mes grosses jambes, me mettre sur le côté, je ferais comme une femme fatiguée, je ferais et je mangerais des tablettes et des tablettes de petites pastilles de toutes les couleurs, bleues, je fermerais les yeux et j’oublierais comment je m’appelle et comment j’étais tout en fermant les yeux et je mourirais, donc, je mourirais."
15 mai, 21:38
Et c'est à croire qu'on ne se lasse jamais de dire adieu. Tout parait s'éteindre, tout ressemble à une "dernière fois". Dernière semaine extraordinaire. Dernier Binic. L'Ephémère reprend ses droits.
Et c'est déjà fini.
9 mai, 21:09
8 mai, 23:30
4 mai, 21:06
Que des larmes de vide. J'ai mal pour rien.
Je suis prisonnière de toi.
Dans une cage aux barreaux invisibles.
2 mai, 20:34
<< Présent