26 juin, 15:05

La chaleur pèse, elle est arrivée en avance, juste à point pour bien commencer les vacances. J'ai cherché pendant quelques heures un endroit où habiter l'année prochaine, et j'ai trouvé mon idéal. Pendant que tu te pavanes sur la côte, je me tâte pour sortir.
Mais l'été n'est décidément pas une source d'inspiration pour moi.
Il me sert à vivre un peu. 6 mois sur 12, je suis vivante.

22 juin, 11:23

Dans deux jours. ♥
 

20 juin, 18:40

Je danse devant 300 inconnus et dans 3 jours je suis libre.

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http://www.youtube.com/watch?v=mxkMlS2nuU8

(musique du gala qui date de 2 ans)

16 juin, 20:56

Je devrais sans doute pas trainer par ici, la veille du bac, à 20h49. Mais y a la bête enragée du stresse qui monte, elle vient d'arriver. Ma raison l'avait flanquée à la porte, alors elle grimpe dans mon dos et lui fait des noeuds, elle l'a bloqué.
J'ai passé ma journée à tenter désespérément de lui déccrocher un sourire, objectif atteint, malgré les nombreux obstacles, mais je n'ai pas renoncé vous savez. Parce qu'elle est belle ma maman quand elle sourit.

15 juin, 20:31

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Avant, j'aurais foncé chez elle, chargée de jus d'orange et de petits gâteaux, avant, j'aurais même pas eu besoin de prévenir, j'y serais allée à pattes, chargée de mon jus d'orange, avant on aurait trinqué, on aurait fêté ça le jour-j ensemble, avant on aurait parlé pendant des heures, on aurait culpabilisé de tout ce bavardage, avant, au moins, au aurait fêté ça dignement, j'aurais sonné, à l'imprévu, chargée de jus d'orange, je l'aurais arrachée à ses révisions, j'aurais hurlé joyeux anniversaire jusque dans la rue, avant, on aurait pleuré sur les carcasses de jus d'orange, ensemble, avant, je l'aurais serrée très fort dans mes bras, j'aurais été triste de la voir partir si loin, avant, elle n'aurait pas pleuré, elle, parce qu'elle n'a jamais su pleurer au bon moment, et entre deux de mes sanglots, elle aurait murmuré des saroushka, oui avant, c'est elle qui m'avait baptisée comme ça, avant, j'aurais eu mal, si mal qu'elle s'en aille.
Seulement voilà : avant.

14 juin, 15:52

Elles tombent toutes amoureuses, mes copines. Elles ont un nouveau lui et de jolies choses à raconter. Désoeuvrement total quand innocemment elles demandent "et toi ?". Rien, mes amours, rien. Pas de roméo-bis, rien. Juste mon Diable de toujours.

Tu vois, j'ai pas changé. Je fume toujours autant. Je sèche les larmes des autres et ils oublient de sécher les miennes. Que dis-je, ils ne les voient pas. Je veux pas le garder, et je veux pas le quitter. Et je dois toujours apprendre à me taire.

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13 juin, 15:11

Je ne jure que par eux, A&J Stone, ces derniers temps. (D'où la pochette de l'album sur la photo). Il avait raison, détourner les pièges fut beaucoup plus constructif et instructif pour lui en faire dire plus qu'il ne le souhaitait sans l'énerver davantage. J'y vois un peu plus clair. Un peu.
Et vivement que tout ça finisse. Je me lasse déjà d'être une fille sage, qui travaille consciencieusement.
Et je veux du ailleurs, du mieux, ou du toi, s'il vous plait.


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11 juin, 11:26

Je m'offre une courte pause dans mes révisions, et je profite de mon assuidité de travail pour venir exposer ma fierté propre ici. Je n'ai jamais été aussi studieuse, et je m'en félicite. J'écoute des chansons tristes à mourir et ça me fait rire. Léo ferré et jacques-brel-mon-amour rythment donc mes cartes de géo.
D'ailleurs, je suis toute aussi sérieuse dans ma vie, puisque j'ai tenu bon jusqu'à ce qu'il craque le premier. Satisfaction intérieure visible par mes grands sourires niais. J'ai même été prise d'un élan de bonté en allant chercher ma soeur à l'école sous une pluie battante.
Je suis mon planning de révisions à la lettre, pas question de laisser passer cette chance, et comme mon orgueil semble prédominant ces temps-ci autant accompagner mon euphorie par une petite mention. Car, si je reste aussi studieuse, cela traduit simplement la joie que la fin de la petite école me procure. Objectif atteint, j'ai toujours attendu le jour où je sortirai - un peu - de ce que je considérais comme une prison.
Hormis les grands classiques mélancoliques, j'ai découvert
ça en regardant Tarata l'autre jour, et j'aime.


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8 juin, 21:01

Le crissement du violon de ma soeur, comme les ongles qui glissent sur un tableau, ne fait qu'aggraver mon agacement. J'ai la tête qui déborde d'informations en chronologie historique, en bordel des méninges, la migraine s'invite à la fête. Je me sens abandonnée, j'ai beau me démener, personne ne veut prendre le temps de comprendre. Ils doivent se dire les gens, quelle pauvre loque, accrochée à son bourreau qui persiste malgré toutes les preuves qu'il est bel et bien un salaud. Ils ont pas encore intégré les gens, que je suis comme ça. Que j'aime me traîner toute seule dans la boue. Que je remplace tous les adieux par des au revoirs provisoires. Que ma chambre traduit parfaitement l'état de fatigue morale dans lequel je suis : sale et dérangée.
C'est comme le chauffeur de bus, qui comprend pas qu'à force de pas savoir conduire je vais être en retard.

6 juin, 17:53

Je viens de réaliser la prouesse du siècle - ce qui pour certains peut paraitre dérisoire, certes - en cuisinant le meilleur gâteau du monde. Je me suis améliorée, cette fois, j'ai abandonné le micro-ondes pour le four. Mais, à mon avis, ce n'est pas anodin. Ordinairement, le mot "cuisiner" me répugne, alors allons donc savoir pourquoi, soudainement, je l'ai appliqué. Il ne peut y avoir qu'une explication psychologique : reproche, refoulement ou malaise.
D'ailleurs, je pense comprendre pourquoi j'ai eu subitement envie de faire plaisir à mon entourage - ce qui n'est, je l'avoue, absolument pas dans ma nature - puisque lui, qui n'a jamais eu à l'idée de m'offrir quoi que ce soit, gâte maintenant des filles qu'il connait à peine. Jalousie, quand tu nous tiens, j'admets. Mais comme d'habitude, il faut se taire, puisque nous jouons de nouveau au roi du silence et que, oh quel dommage, il ne faudrait pas que je gâche mes jokers. Que d'ironie dans une même phrase, voilà, je suis encore en colère. Quel honte que je ne sois pas rancunière.
Sinon, je vais bien.


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