8 juin, 21:01

Le crissement du violon de ma soeur, comme les ongles qui glissent sur un tableau, ne fait qu'aggraver mon agacement. J'ai la tête qui déborde d'informations en chronologie historique, en bordel des méninges, la migraine s'invite à la fête. Je me sens abandonnée, j'ai beau me démener, personne ne veut prendre le temps de comprendre. Ils doivent se dire les gens, quelle pauvre loque, accrochée à son bourreau qui persiste malgré toutes les preuves qu'il est bel et bien un salaud. Ils ont pas encore intégré les gens, que je suis comme ça. Que j'aime me traîner toute seule dans la boue. Que je remplace tous les adieux par des au revoirs provisoires. Que ma chambre traduit parfaitement l'état de fatigue morale dans lequel je suis : sale et dérangée.
C'est comme le chauffeur de bus, qui comprend pas qu'à force de pas savoir conduire je vais être en retard.

Commentaires

Parle.

Par ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir le 11 juin, 18:37
"que j'aime me traîner toute seule dans la boue". Ouais. Ca doit ressembler à ça, l'amour.
 

Parle.









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