6 août, 0:30

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Je devrais sans doute faire un social-break, le bilan de toutes ces petites choses de ma tête, qui prennent tant de place, qui m'empêchent d'avancer. Les regarder d'un peu plus près, et soigneusement les ranger, avant de partir comme une aventurière précoce au milieu de nulle part, enfin surtout au milieu du grouillement des inconnus. Je devrais d'ailleurs commencer par cesser de regarder mon portable toutes les trente secondes, et arrêter de me traiter d'andouille parce qu'il a appelé une fois, une seule fois, et que je n'ai pas répondu, j'étais occupée à faire claquer ma mauvaise langue sur les histoires de famille, à noyer toutes les victimes imaginables sous les critiques. Je me suis punie toute seule. Ca m'apprendra à être peste à ce point. Malgré tout ça, je me trouve drôlement calme, et drôlement gentille comme fille, chaque concession représente de l'égoïsme perdu, et ce n'est jamais avec plaisir que je cède ma place. Mais j'y suis forcée. Je suis d'ailleurs bien trop docile ces temps-ci. Je devrais tout mettre en oeuvre pour récupérer ma place de vedette, pour donner réalité à certains fantasmes faciles. En plus, je me fais mal toute seule, c'est pour dire à quel point je peux être stupide, j'écoute les musiques de mon ancien. L'autre. Je teste la véracité de mon amour défunt. Si mes sentiments sont vraiment éteints. Et je dois avouer que je ne sais plus vraiment à qui penser, je n'arrive plus à penser, j'oublie tout, c'est malheureux n'est ce pas ? D'oublier l'odeur, les traits, les gestes, toutes ces petites choses que j'aimais tant chez eux, je n'arrive plus à m'en souvenir correctement. Je peux affirmer à présent que je suis passée à autre chose, j'en suis certaine. L'absence fait son chemin, elle guérit les derniers souvenirs douloureux, et m'empêche de les confondre avec le présent. Mon présent est à Paris, et son indisponibilité de travailleur m'exaspère. Je voudrais bien entendre sa voix, je dois fournir un effort surhumain pour me la remettre en tête. Ce n'est pourtant pas bien loin, une semaine jour pour jour qu'ils sont partis, lui et sa bande. Depuis leur départ, ce n'est qu'hier que les soirées ont repris une consistance acceptable, et étrangement, c'est toujours au moment où on rencontre enfin des gens intéressants que je dois m'en aller, ironie du destin, ou grosse farce. Si on ne m'étouffait pas de craintes aussi. Je sens que l'année qui arrive va être un grand n'importe quoi, une liberté mal gérée qui ne doit en aucun déteindre sur une éventuelle réussite professionnelle. Je sens que depuis qu'il existe, depuis que je sais qu'aimer c'est possible, je ne supporterai pas la solitude très longtemps.
Et je vais souffrir de distance quand même.
Bon j'arrête de raconter ma vie. Ca craint.

5 août, 0:49

J'attends un message imaginaire (de toi).

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3 août, 0:49

Le coeur un peu amer, l'attente devient difficile. Les soirées stagnent, la lassitude s'invite. J'ai besoin de changement. Comme une superstitieuse, je regarde défiler les horoscopes, je ne retiens que ce qui m'arrange, une réponse de lui. Ces jeux divinatoires sont faits de mensonges, de généralités et de banalités folles, tout le monde peut deviner sa chance, je ne suis pas crédule à ce point, mais ça me fait rire. Je trouve les jeunes riches de plus en plus stupides et insipides, bernés de clichés et de condescendance malsaine. Je préférais mes pauvres, le camping sur un bateau et les débuts de soirée à la guitare. Au moins, c'était marrant. Je rentrais la tête pleine d'étoiles, enivrée d'alcool et d'amour, c'était la vie, les vacances. Je dois faire quelque chose pour retrouver un semblable amusement, pas lui je le sais. Il me manque, il ne faut pas le dire, ça n'intéresse personne, et ça lui rappelle que j'existe, ça nous rend nostalgiques. Mais tu sais, moi, je n'ai pas besoin de barrières imaginaires, je n'ai plus envie d'interdictions, j'apprends à aimer, je n'ai pas peur d'en souffrir, je ne crains plus l'éphémère, se sera mieux que rien. Ou mieux que tout, finalement.


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1er août, 0:22

Internet au paradis, qui l'eut cru. Tellement de choses à raconter, j'ai les pensées au clair, enfin. Tout se déroule à merveille.
J'ai changé de Toi, ce neuf me va à ravir.


1, 2, 3


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21 juillet, 17:23

Le ventre qui fourmille de légers sursauts, de petites craintes inutiles. J'ai peur. J'attends mon petit coin de paradis perdu, mon minuscule rocher, pour travailler au rangement de mes pensées, ou ne plus penser, qui sait. J'ai peur. D'en perdre un, peut-être les deux, je les veux eux, eux deux, pas un de moins.
Qui l'eut crût que j'aurais le trac en rentrant "chez moi".
 

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18 juillet, 23:43

Dans la douce pénombre, sur mon petit HP tout neuf d'aujourd'hui, j'admire mes plaies ; la fierté me prend lorsque je découvre les perles salées qui au fil du temps les ont habilement faites cicatriser, pour la plupart, tandis qu'eux s'amusent encore à entailler de vierges morceaux autrefois épargnés et à rouvrir celles qui avaient tant peiné à guérir. Les mots sont difficiles, aucune tournure ne me semble convenable et l'indécision qui me caractérise frappe encore sur mes amours esseulés. Je pourrais les abandonner, lâchement, et recommencer, ailleurs, mon interminable voyage d'auto-destruction. Je ne suis pas douée pour les adieux, se serait fermer toutes les portes, trahir mes propres paroles, car rien que d'utiliser "plus jamais" fait grandir le désir de me contredire. Je perds mes mots, autant qu'il me perd, qu'il me sent perdue.
Sinon je jure, que j'ai tout pour être heureuse.
Et parfois, j'arrive à l'être.

11 juillet, 14:42

Bac et avec mention s'il vous plait, qui ne sert que de prétexte pour arroser le début des vacances.
L'air frais caressait nos petits corps mouillés qui flottaient.
Et moi assise là-bas, gerbe, trou noir, baignoire.
& bonne nuit,
réveil sur les douces notes de Tryo.

Je pars aujourd'hui. Ca sent bon l'odeur de la mer et des vacances,
pleines de soirées ennivrées et d'amours furtifs.

(et dans 4 jours j'ai 17 ans pour la 1 000 fois...)


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2 juillet, 19:16

Le baiser d'adieu est resté coincé au bout des lèvres, je n'en voulais plus, je ne voulais pas que ça se termine comme ça, aujourd'hui, jamais. Le baiser d'adieu inexistant nous a laissé suspendu, et c'est mieux comme ça, de ne pas savoir si fin il y aura. De sentir que pendant quelques heures il est à moi, même si ce n'est qu'une illusion, même s'il s'est déjà évanouit. Même si les larmes montent lorsqu'il s'éloigne, et la culpabilité de ne pas avoir respecté mes propres ordres, de ne pas savoir bougé, je suis restée pétrifiée, comme si ça n'allait jamais finir, comme si je voulais qu'il comprenne. Rien de tout cela, je suis out, mais quand même là.
Et je me demande quand est ce qu'on cesse d'aimer. Quand est ce qu'on sait qu'on n'aime plus. Et surtout, si c'est possible.

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1er juillet, 11:51

Portable et ordinateur défectueux, tout à remettre au goût du jour technologiquement. Heureusement, les liens sociaux ne suivent pas le mouvement, les vacances ne sont pas de tout repos. Des feux d'artifice de sourires amicaux, la migraine des lendemains, une chaleur d'été sous un soleil qui vous pousse dans la piscine de vos amis préférés. Le 6 juillet peut bien attendre encore un peu - bien qu'il marquera le début officiel de ces vacances qui ne l'ont pas attendu pour commencer. Le décalage du sommeil efface le matin et allonge la nuit. C'est presque parfait. A l'exception de quelques abrutis qui s'amusent à jouer ma vie, et qui vont tout perdre à force de me voler ce qui m'appartient. Elles n'ont pas compris. Qu'il fallait tout une vie pour connaître l'endroit, qu'il fallait beaucoup de patience et de calme pour le garder lui quoi qu'il arrive. Elles n'ont pas compris que je déteste les photocopieuses, et quand bien même leur jeu serait tout autre, je puis assurer que les coïncidences sont bien trop énormes pour être crédibles.
Mais elles ne gâcheront rien. Mon franc parlé, ma joie du moment, et mon ami de confiance les ramèneront à leurs vies propres.


Nous nous sentons justiciers et nous rendons le double du mal qu'on a essayé (cela s'est arrêté à l'essai, évidemment) de nous faire endurer.


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26 juin, 15:05

La chaleur pèse, elle est arrivée en avance, juste à point pour bien commencer les vacances. J'ai cherché pendant quelques heures un endroit où habiter l'année prochaine, et j'ai trouvé mon idéal. Pendant que tu te pavanes sur la côte, je me tâte pour sortir.
Mais l'été n'est décidément pas une source d'inspiration pour moi.
Il me sert à vivre un peu. 6 mois sur 12, je suis vivante.

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