21 juillet, 17:23

Le ventre qui fourmille de légers sursauts, de petites craintes inutiles. J'ai peur. J'attends mon petit coin de paradis perdu, mon minuscule rocher, pour travailler au rangement de mes pensées, ou ne plus penser, qui sait. J'ai peur. D'en perdre un, peut-être les deux, je les veux eux, eux deux, pas un de moins.
Qui l'eut crût que j'aurais le trac en rentrant "chez moi".
 

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18 juillet, 23:43

Dans la douce pénombre, sur mon petit HP tout neuf d'aujourd'hui, j'admire mes plaies ; la fierté me prend lorsque je découvre les perles salées qui au fil du temps les ont habilement faites cicatriser, pour la plupart, tandis qu'eux s'amusent encore à entailler de vierges morceaux autrefois épargnés et à rouvrir celles qui avaient tant peiné à guérir. Les mots sont difficiles, aucune tournure ne me semble convenable et l'indécision qui me caractérise frappe encore sur mes amours esseulés. Je pourrais les abandonner, lâchement, et recommencer, ailleurs, mon interminable voyage d'auto-destruction. Je ne suis pas douée pour les adieux, se serait fermer toutes les portes, trahir mes propres paroles, car rien que d'utiliser "plus jamais" fait grandir le désir de me contredire. Je perds mes mots, autant qu'il me perd, qu'il me sent perdue.
Sinon je jure, que j'ai tout pour être heureuse.
Et parfois, j'arrive à l'être.

11 juillet, 14:42

Bac et avec mention s'il vous plait, qui ne sert que de prétexte pour arroser le début des vacances.
L'air frais caressait nos petits corps mouillés qui flottaient.
Et moi assise là-bas, gerbe, trou noir, baignoire.
& bonne nuit,
réveil sur les douces notes de Tryo.

Je pars aujourd'hui. Ca sent bon l'odeur de la mer et des vacances,
pleines de soirées ennivrées et d'amours furtifs.

(et dans 4 jours j'ai 17 ans pour la 1 000 fois...)


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2 juillet, 19:16

Le baiser d'adieu est resté coincé au bout des lèvres, je n'en voulais plus, je ne voulais pas que ça se termine comme ça, aujourd'hui, jamais. Le baiser d'adieu inexistant nous a laissé suspendu, et c'est mieux comme ça, de ne pas savoir si fin il y aura. De sentir que pendant quelques heures il est à moi, même si ce n'est qu'une illusion, même s'il s'est déjà évanouit. Même si les larmes montent lorsqu'il s'éloigne, et la culpabilité de ne pas avoir respecté mes propres ordres, de ne pas savoir bougé, je suis restée pétrifiée, comme si ça n'allait jamais finir, comme si je voulais qu'il comprenne. Rien de tout cela, je suis out, mais quand même là.
Et je me demande quand est ce qu'on cesse d'aimer. Quand est ce qu'on sait qu'on n'aime plus. Et surtout, si c'est possible.

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1er juillet, 11:51

Portable et ordinateur défectueux, tout à remettre au goût du jour technologiquement. Heureusement, les liens sociaux ne suivent pas le mouvement, les vacances ne sont pas de tout repos. Des feux d'artifice de sourires amicaux, la migraine des lendemains, une chaleur d'été sous un soleil qui vous pousse dans la piscine de vos amis préférés. Le 6 juillet peut bien attendre encore un peu - bien qu'il marquera le début officiel de ces vacances qui ne l'ont pas attendu pour commencer. Le décalage du sommeil efface le matin et allonge la nuit. C'est presque parfait. A l'exception de quelques abrutis qui s'amusent à jouer ma vie, et qui vont tout perdre à force de me voler ce qui m'appartient. Elles n'ont pas compris. Qu'il fallait tout une vie pour connaître l'endroit, qu'il fallait beaucoup de patience et de calme pour le garder lui quoi qu'il arrive. Elles n'ont pas compris que je déteste les photocopieuses, et quand bien même leur jeu serait tout autre, je puis assurer que les coïncidences sont bien trop énormes pour être crédibles.
Mais elles ne gâcheront rien. Mon franc parlé, ma joie du moment, et mon ami de confiance les ramèneront à leurs vies propres.


Nous nous sentons justiciers et nous rendons le double du mal qu'on a essayé (cela s'est arrêté à l'essai, évidemment) de nous faire endurer.


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