Je suis une gamine. Une fillette qui se traine dans les rues de sa ville et qui justifie sa présence par des "j'étais-chez-le-médecin" à chaque tête-connue qu'elle rencontre. Qui trébuche tous les cent mètres et qui attend pendant des lustres son bus. Avec pour seul remède : manger et dormir. Merci pour le déplacement, j'allais mieux avant de courir les rues pluvieuses. J'ai le moral dans les chaussettes à cause de la bruine angevine (et de toi, un peu). Je me sens comme une enfant fragile qui se réfugie dans les bras de sa maman en pleurnichant. Je loupe les réjouissances de la dernière semaine de cours. Rien de très grâve, seulement je m'apprête à quitter toutes ces petites têtes amicales. Alors ça arrange rien à mon moral.
Commentaires
Par 11 juin, 18:38
le Ca fait drôle, hein. D'^tre tellement sentimentale, et de voir les réjouissances des gens quand nous nous trouvons nostalgiques de tout. Je suis des ces personnes qui s'attachent aux gens, aux endroits, car ils contiennent des souvenirs. Et moi, ca me déchire, la fin.
Parle.
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Je n'y retournerai plus.
De très beaux souvenirs, et de très mauvais.
Je préfère garder les beaux en mémoire.