Je retrouve cette pénombre mystérieuse que j'adule, la fascination de l'inconnu, je retrouve mes repères, le temps semble enfin ralentir. La ville endormie me nomme reine de la nuit. Je me raconte des histoires dans ma tête et je mélange tout. Je fais un méli-mélo de stress assez impressionnant, au point de confondre tous les plans dans un même noeud, plus rien n'a de sens. Et je fais la belle dans mon palais sans-queue-ni-tête, je me pavane d'un air fier en feignant de ne pas voir mon petit monde qui s'écroule.
Je tombe sur des souvenirs. Les cicatrices s'agitent. Mademoiselle s'aventure sur des chemins familiers qu'elle n'avait pas arpentés depuis longtemps. Des pas maladroits, incertains, quelques larmes de nostalgie retenues. Je sens désespérément qu'il va revenir. J'ai peur de confondre mes "je sens" avec des "j'espère"... Je confonds tout de toute façon.
Enfin quand tout semble s'éclaircir dans ma tête emmêlée, tu débarques et tu fous le bordel. Tu n'as nullement envie d'assiéger mon organe vital trop protégé, mais moi je t'aurais, parce qu'en capricieuse que je suis j'aime prouver que rien n'est trop beau. Je saurais trouver la force pour te faire vaciller. Enfin, je crois.
Photos du fond du placard.
Jéaime bien l'agencement de certains de tes mots, par exemple, les cicatrices s'agitent. C'est que 3 mots, mais il y a une belle figure de style là je trouve.
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