Je me parle à moi-même depuis quelques jours, j'ai presque l'impression qu'on m'écoute à force d'y croire. Je m'écoute. C'est sans doute tomber bien bas mais je vois bien que j'embête tout le monde avec mes histoires. Personne n'a le courage d'essayer de me comprendre en ce moment. Alors, il avait peut-être tous les défauts du monde, mais au moins, lui, il était là.
Je vis depuis toujours hantée par des angoisses qui n'ont pas de sens. Je suis clostrophobe lorsque je suis enfermée par la sonnerie des cours, j'ai l'impression d'être un petit animal apeuré qui suit bêtement le troupeau, qui répond malgré lui au signal parce qu'il n'a pas le courage de s'enfuir. J'ai peur des autres et j'ai peur de moi, je voudrais courir à perdre haleine pour me retrouver, mais mes poumons encrassés ne me le permettent pas. J'ai les nombres en horreur, tout me stresse, je finirais folle, j'en suis persuadée.
J'écoute en faisant semblant de m'y intéresser les ennuyeux discours de mes profs autant que les problèmes des autres. Et je m'en fous, à un point, si vous saviez...
Je n'aurais pas dû regarder Into the Wild hier. Je le sais à chaque fois que je mets le dvd dans le lecteur. J'ai toujours peur de regarder ce film, je sais l'effet qu'il produira sur moi. Je voudrais partir aussi, quelques jours seulement, puis revenir, plus aguerrie, en paix. Sentir la liberté à overdose et oublier ces putains de règles.
J'aurais bien besoin de renouer avec les vérités que je n'ose pas voir. Je les masque, je triche. Et pourtant, il va bien falloir affronter la réalité un jour, se regarder en face, régler le passé. D'ailleurs on sait tous qu'il faut descendre pour pouvoir remonter. J'ai dit descendre, pas tomber.
Je vis depuis toujours hantée par des angoisses qui n'ont pas de sens. Je suis clostrophobe lorsque je suis enfermée par la sonnerie des cours, j'ai l'impression d'être un petit animal apeuré qui suit bêtement le troupeau, qui répond malgré lui au signal parce qu'il n'a pas le courage de s'enfuir. J'ai peur des autres et j'ai peur de moi, je voudrais courir à perdre haleine pour me retrouver, mais mes poumons encrassés ne me le permettent pas. J'ai les nombres en horreur, tout me stresse, je finirais folle, j'en suis persuadée.
J'écoute en faisant semblant de m'y intéresser les ennuyeux discours de mes profs autant que les problèmes des autres. Et je m'en fous, à un point, si vous saviez...
Je n'aurais pas dû regarder Into the Wild hier. Je le sais à chaque fois que je mets le dvd dans le lecteur. J'ai toujours peur de regarder ce film, je sais l'effet qu'il produira sur moi. Je voudrais partir aussi, quelques jours seulement, puis revenir, plus aguerrie, en paix. Sentir la liberté à overdose et oublier ces putains de règles.
J'aurais bien besoin de renouer avec les vérités que je n'ose pas voir. Je les masque, je triche. Et pourtant, il va bien falloir affronter la réalité un jour, se regarder en face, régler le passé. D'ailleurs on sait tous qu'il faut descendre pour pouvoir remonter. J'ai dit descendre, pas tomber.
Into The Wild, je n'ose plus le regarder. Je me fais violence pour ne pas le faire. Je finis en larmes.
& j'ai de bonnes raisons pour ça.
Mais quoiqu'il en soit, c'est film est spectaculaire.